Publié le 13 janv. 2020

RDC-Vatican : Félix-Antoine Tshisekedi a échangé avec le Cardinal Fridolin Ambongo

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De la visite officielle que le Chef de l‘Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’apprête à effectuer incessamment au Vatican, il en a été question au cours de l’audience qu’il a accordée au Cardinal Fridolin Ambongo, le lundi 13 janvier, au Palais de la nation. Tout serait quasiment prêt, indique-t-on, quitte à procéder aux derniers réglages. C’est d’ailleurs à cette fin que l’ancien Évêque métropolitain de Kinshasa a été reçu par le président de la République qui, faut-il le rappeler, avait déjà eu une entrevue en privé avec le Pape à la Basilique Saint Pierre de Rome dans la foulée du Consistoire lié à la création de treize cardinaux - dont lui-même - au mois d’octobre 2019. Les deux personnalités avaient convenu de se retrouver pour une prochaine entrevue dans le cadre d’une visite officielle. Ce qui est en train d’être fait.     

Le Cardinal Fridolin Ambongo a saisi l’opportunité de l’audience lui accordée par le Chef de l’Etat pour lui faire rapport de sa récente visite de compassion effectuée dans la province du Nord-Kivu, principalement dans la zone trouble de Beni-Butembo en mettant une emphase particulière sur les souffrances qu’endurent les populations meurtries de ce coin du pays. Le prince de l‘Eglise a loué la détermination du Chef de l’Etat, sur la base des éléments sur lesquels ils avaient échangé, à trouver une solution rapide à la souffrance des frères et sœurs de l’Est, mais surtout, « sa détermination à mettre tous les moyens au service de l’Armée pour que les FARDC puissent donner le meilleur d’elles-mêmes et terminer avec cette affaire d’égorgement dans l’Est ».

Sur la même lancée, Félix Tshisekedi a rassuré son hôte sur le fait que, sous son mandat, aucune portion du pays ne sera rayée de la carte géographique de la République Démocratique du Congo appelée à demeurer, contre vents et marrées, dans sa superficie de 2.345.410 km2.

Décrivant le triste tableau de la réalité sociale vécue à Beni et ses environs, le cardinal Fridolin Ambongo a exprimé tout son dépit face à la précarité des conditions de vie que mène la population de Beni estimant qu’il est de son devoir en tant que pasteur d’échanger avec l’autorité pour voir comment renforcer l’action de l’armée nationale face aux groupes armés, tant nationaux qu’étrangers. 

 



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