Une note satisfaisante a sanctionné l’entretien que le Chef de l‘Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, a eu le lundi 2 mars à Washington DC avec la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva. La RDC qui tient à aller jusqu’au bout du processus lié à la stabilisation du cadre macroéconomique, entend mettre toutes les chances de son côté, espérant rentrer dans le giron du FMI par la grande porte après la rupture de 2012.

 

Pour ce faire, un programme triennal essentiellement concentré sur la réforme de l’administration fiscale et à la lutte contre la corruption est en gestation. Il est néanmoins assorti de quelques recommandations. Il s’agit, pour le gouvernement congolais, d’accroître le niveau de mobilisation des recettes, d’améliorer la gestion des dépenses, de poursuivre la réforme du système fiscal, de renforcer les capacités des agents de l’administration fiscale et douanière, d’instituer un arsenal de lutte contre la corruption au niveau des régies financières etc. 

 

De manière concrète, la RDC devra continuer à fournir des efforts pour accroître la mobilisation des recettes et équilibrer les dépenses. Cet effort reste indispensable même si les critères des réalisations quantitatives jusqu’à décembre 2019 et les repères structurels à ce jour ont été globalement atteints. La performance ainsi  envisagée est d’autant plus nécessaire qu’elle va permettre au pays de passer à la prochaine étape des négociations avec le FMI afin de conclure un programme formel pour faciliter l’octroi des crédits.

 

Le président Félix Tshisekedi a rassuré son interlocutrice de la détermination de son gouvernement à maîtriser le niveau des dépenses publiques lesquelles devront dorénavant s’aligner au niveau des recettes courantes effectivement mobilisées.

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